Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 21:03

 

>> Lassitude - Partie II <<

 

 

            Elle put alors contempler son père qui avait le bras pendant d’un homme auquel on aurait arraché une épaule ainsi qu’une partie derrière le crâne qui était déchiqueté. Sa mère quant à elle avait le ventre ouvert et une jambe en moins bien qu’elle paraissait marcher mieux que jamais. Elle tenait dans ses bras sa petite sœur de treize ans et celle-ci n’avait qu’une petite ouverture dans la tête qui avait pourtant du lui être fatal. Finalement Nimara entendit bientôt la voix de sa mère bien que la personne en face d’elle dont elle n’arrivait pas à croire un seul instant l’identité ne bougea les lèvres, la voix dit alors :

            -  Comment a-tu osé nous faire ça, pour qui te prend tu » 

La voix était dure et résonnait en elle une puissance que l’on voulait dissimuler, un écho se perdaient dans les fonds de la brume derrière Nimara.

            - Tu va devoir retourner à la vie malgré tout et honorer notre mémoire pour la pérennité de notre âme, tu feras cela sans concessions. »

 

             Cette remarque lui rappela les tournures des phrases qu’elle avait entendues étant jeune lorsque, avant que sa foi ne la quitte, elle allait encore à la messe ; cette pensé la fit sourire car elle se dit alors qu’elle avait raison et qu’aucun dieux ne pouvaient exister si ses parents étaient maintenant devant elle alors que leur place était dans un paradis quelconque ou plus simplement dans le lieux de leur choix.

C’est alors qu’elle entendit comme le bruissement d’un vent chaud et doux une voix légère et harmonieuse lui disant :

            - Utilise ta foie en notre croyance,..., prend l’arme du cœur et débarrasse-toi du doute qui plane au-dessus de notre famille. »

            Ce son résonna longtemps dans les tréfonds des pensées de Nimara, elle eut l’impression de suivre sa vie au travers des yeux de toutes les personnes qu’elle avait connues puis un son constant et pourtant indistinct au début la tira de sa torpeur .Elle fut surprise de sentir son torse se mouvoir sous les effets commun et pourtant étonnant pour elle de sa respiration, en effet la seule chose qui caractérisant finalement sa présence dans ce jardin plus qu’étrange fut à ses yeux le fait qu’il ne lui était plus nécessaire de respirer .

Après ces quelques moments de répit qui lui permirent de reprendre ses esprits elle se mit à observer ce qui l’entourait.

 

 

>> Lassitude - Partie IV <<

Partager cet article
Repost0

commentaires