>> Lassitude - Partie IV <<
Elle laissât alors derrière elle Dany qui n’en revenait toujours pas d’une telle remise sur pied après l’état dans lequel il l’avait trouvé. Cependant il la laissa partir car il comprit que de toute manière son travail était finit et que rien même pas lui ne la retiendrait ici. Elle prit alors le premier taxi qui voulut bien s’arrêter à une heure aussi tardive. Lorsqu’elle fut enfin chez elle, elle alla s’asseoir sur la chaise en paille qui lui servait de fauteuil de luxe, elle pensa que les études coûtaient bien trop chère, elle prit une profonde inspiration puis elle se remémora les derniers événements de sa journée. La première chose qui retint son attention fût qu’elle ne savait en fait combien de temps son rêve avait durée et combien de temps s’était écoulé depuis la dernière fois ou elle avait été consciente. Puis son esprit se mit à tout passer en revue progressivement depuis son suicide jusqu'à l’hôpital, tant et si bien que le matin arriva avec une splendide aurore alors qu’elle était plus perplexe que jamais sur tous ces étranges rêves. Elle avait eu l’impression de dormir et de s’être reposé alors qu’elle était restée éveillée toute la nuit.
Elle se leva alors pour étirer son corps mince et élégant puis elle s’avança vers la fenêtre pour admirer cette belle journée d’automne qui s’annonçait. Elle se dit alors que rien ne l’obligeait pour l’instant à reprendre les cours, de toute façon la nouvelle avait déjà dût faire le tour de l’université et elle pensa qu’elle n’avait aucunement envie d’affronter les regards plein de compassion de ces pauvres adolescent, de plus elle était en bonne forme malgré les douleurs de ses poignés et personne n’aurait compris sa récupération si rapide. Finalement elle sortit pour prendre l’air et prit la direction du parc, là, elle s’assit pour profiter du soleil et réchauffer son corps qui était resté froid depuis la veille. Il lui sembla qu’elle se détendit pour la première fois depuis des années, elle avait maintenant chaud et rien dans ses pensée ne vînt perturber sa paisible mélancolie, elle ferma les yeux. Puis, doucement, elle eut l’impression que le soleil se voilait, une nouvelle et désagréable sensation de froid s’empara d’elle, maintenant ses yeux derrière ses paupières ne percevaient plus la lumière du soleil et le froid glacial pénétrait insidieusement dans son dos tel de longues et tranchantes lames. Alors cette voix retentit comme un écho lointain mais se rapprochant et gagnant en intensité elle fût très vite lourde d’une terrible proximité.
Nimara la reconnue dès le premier son, c’était cette voix, exactement celle-là qui lui avait ordonné des choses incompréhensibles, cependant cette fois-ci la voix ne s’attarda pas, au grand étonnement de Nimara la rumeur passa en un écho lourd et pesant de murmure qu’elle ne comprit pas. D’un seul coup le soleil revint.
MrTimmy