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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 17:00

Les envoyés de Dieu…

 

 

Il fut un temps où j'admirais les anges. De par leur charisme et leur beauté légendaire, ils incarnaient à mes yeux un idéal et une perfection à atteindre. Leur  prestige n'avait pour moi d'égale que leur loyauté pour la justice. Ils se battaient contre le Malin et ses suppôts pour le salut des pauvres pêcheurs que nous sommes. Ils étaient les représentent du Paradis, ils respiraient un peu de ce lieu mythique et leur aura n'en était que plus fort.

 

Le jour arriva où mon corps, culbuté par une voiture, gisa sur le bitume d'une petite route de campagne. Je vis Gabriel lutter pour mon âme contre Abalam, l'envoyé des Enfers. L'effroi était en moi; j'avais peur de voir mon esprit arraché des mains de mon ange au profit de cette immonde créature des Abysses.

 

Je m'attendais à assister à un combat épique entre le Bien et le Mal, plein de grâce dans les faits et gestes de mon sauveur et une bestialité acharnée dans ceux du démon. Mais la réalité fut toute autre; hormis la blancheur des ailes de Gabriel rien ne les distinguaient l'un de l'autre:leur combat était des plus bestiales, sans grâce et d'une fourberie que je n'avais jamais pu observé dans les combats des mortels, pourtant bien cruel.

 

Lorsque le démon, battu, se résigna à lâcher mon âme à mon ange sauveur et fut contraint de retourner dans les profondeurs des Abysses je me dirigeais vers Gabriel, sourire aux lèvres malgré l'écoeurement que j'éprouvais face au combat sanglant dont je venais d'assister.

 

A ce moment là j'avais encore l'illusion de mes croyances qui rodait dans mon esprit; j'imaginais que Gabriel mettrait en avant son charisme par une posture triomphante et me rassurerait par ces propos aimables…

 

Il me regarda de la tête au pied, sans dire un mot. Il fini par me tourner le dos et commença à se diriger vers la lumière blanche qui venait d'apparaître. Je supposais qu'elle menait aux portes de Saint Pierre. Je m'empressais donc de lui emboîter le pas. Bien que je peinais à suivre son rythme il ne ralentie pas, amusé de me voir en difficulté.

 

Etant à quelques mètres en arrière, j'en profitais pour regarder cet envoyé de Dieu sans qu'il sans aperçoive. Il n'y avait point d'auréole au dessus de sa tête, ses ailes étaient d'un blanc passé, et si l'on regardait bien on pouvait remarquer qu'elles étaient tachées par manque d'entretient. Son corps était loin d'être lui aussi blanc comme les représentations bibliques le montrait. Sa démarche ressemblait à celle des vieux paysans dentant tant dis ce que son dos courbé donnait lui l'impression d'un vieille ivrogne fatiguer marchant bon gré mal gré.

 

Il cracha une glaire sur le côté et s'aperçu de mon regard posé sur lui.

"Dépêche, do'te chose à faire moi!" m'ordonna t'il d'une voix roque très désagréable.

Le dégoût se peints alors sur mon visage; le mythe c'était écroulé. L'ange s'aperçu aussitôt du dégoût que j'éprouvais envers ses manières et se mit à rire à gorge déployée, visiblement très amusé de la situation.

« Vous z’êtes tous les même ! J’suis un ange, j’fais l’boulot qu’on m’donne en fonction d’ma paye… quoi ? Tu crois que je fais ça gratisse  de combattre des anges ayant choisies la paye de Lucifer ? »

Mon étonnement fut grand… je ne sus que pensé, toutes les fondations sur les quels c’étaient faites mes convictions étaient devenus branlantes… Encore l’ange se moqua de moi, me voir chétif l’amusait éperdument.

« Vous me faites rire, vous les humains. Je suis un ange, pas un Saint. Vous vous plaisez à tout confondre ! »

 

A ce moment là je me rendis compte de mon ignorance… que m’avait on appris ? A quel point la vérité avait été erronée ? Es ce que la profondeur de mes convictions était  bonne ? Es que le paradis était simplement l’endroit du repos ? Je marchais toujours vers cette lumière, mes pas se faisaient de plus en plus lents ; faisais-je le bon choix ? L’ange marchait toujours au même rythme, ne se préoccupant plus de moi il m’avait distancé et se trouvait à l’entrer des portes, discutant avec le Saint qui s’y trouvait.

 

Mes pas devenaient de plus en plus hésitant, le paradis… lieu véritable du repos de l’âme ? L’enfer… lieu malsain ? Plus j’avançais plus je doutais…. Gabriel avait parlé d’anges ayant préféré la paye de Lucifer, non pas de démons… seraient ils simplement les même, anges et démons, mais portant des bannières différentes ? Ils se faisaient payé… de simples mercenaires…

 

J’entendis alors Gabriel discuté mon prix avec Saint Pierre… je compris alors que nous servions dans un combat… Non pas entre le Bien et le Mal, mais entre deux  factions opposées. Le Bien et le Mal… toute ma fois avait reposé pendant toutes mes années d’existence sur ce concept… anéantie en si peut de temps… Dieu et Lucifer se livraient un combat comme le font les êtres de chaire et de sang… le pouvoir…

 

Qu’allais je trouvé en rentrant dans ce domaine régit par Dieu ?  Un esprit bon ? Un être ressemblant aux hommes ? Ou pire encore… J’avais perdue fois. Mes croyances n’étaient pas les bonnes, ce que l’on m’avait inculqué depuis ma plus tendre enfance n’était que mensonge.

 

Je me surpris à m’arrêté et les dévisager tour à tour, le Saint et l’Ange. Ils me regardèrent tout deux, surpris, puis continuèrent sur leur négociation. Cette endroit… l’aura qui s’en dégageait n’était pas le même que celui que j’avais imaginé… rien n’était ce que j’avais imaginé, je m’étais trompé…

 

Un sourire amer couvrit mes lèvres devant cette triste réalité. Je commençais à mettre un pied derrière l’autre, petit pas d’abord, enjambé ensuite, puis me retournais et me mis à courir, fuyant ce lieu qui ne pouvait être le mien. Je fuyais ces mensonges qui avaient dictés ma vie, je m’étais restreint, je m’étais interdit tant de choses pour mon salut… Tous ça pour… ça…

 

J’ai fuis. Je suis partie en exile sur cet ancien monde qui fut le mien … Condamné à l’errance, je regarde ceux avec qui j’étais en prière lorsque je respirais encore… Si seulement ils savaient…

 

 

MrTimmy

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 01:00

J’ai trop souvent oublié

 

J’ai trop souvent aspiré à un peu de tranquillité

J’ai trop souvent pensé sans vraiment concrétiser

J’ai trop souvent espéré à des choses qui ne se sont pas réalisés

Que j’en ai oublié de rêver

J’ai oublié de refuser la fatalité

 

J’ai oublié tout un tas de chose

Dans cette mauvaise prose

J’ai oublié de porter une rose

Sur le cercueil où repose cette Chose

 

J’ai oublié… car peut être ne suis plus vraiment

Autre chose que cette Chose à présent…

 

MrTimmy


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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 19:00

 

Etreinte d’une Nuit

 

Cette étreinte durera jusqu'à l’aurore

Cet amour est bientôt mort

Ne me reproche pas, à tord

De repousser ton réconfort

 

Tu ne désire que mon corps

Je ne suis pas ton trésor

 

S’il te plait, je t’implore,

N’essaye pas de prouver que j’ai tord

Car bien que je le déplore,

Jamais tu ne m’aimeras jusqu'à ta mort

 

MrTimmy


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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:00

Résurgence d’une Haine

 

 

           Je me trouvais dans un endroit humide et sombre. Je n’avais aucune idée dans qu’elle circonstance je m’étais retrouvé dans cette pièce lugubre. Malgré le lieu sinistre dans lequel je me trouvais, un sourire puis une joie m’étaient apparues sans raison apparente.


Regardant aux alentours, mes yeux finir par se posés sur le corps inerte d’un homme. Ce cadavre gisait à quelques mètres de moi. Ses vêtements crasseux étaient maculés d’un sang liquide et encore chaud. Ses mains ensanglantées étaient crispées sur de larges plaies et les nombreuses perforations au niveau des poumons me révélèrent qu’il avait succombé à ses blessures après une longue et douloureuse agonie.


           Sur sa joue ruisselait un filet de sang qui se répandait sur le sol formant une flaque opaque. L’expression de ses yeux montrait aussi bien la surprise que la terreur. Ses yeux me devinrent alors familiers… c’était mon père. C’est alors que je m’aperçu des nombreuses taches de sang qui me recouvraient le visage puis du couteau aiguisé que je tenais dans la main droite recouvert d’un sang épais. Je réalisais à se moment que les innombrables morsures sur cette dépouille avaient été faites par cette lame.


Tout me revins alors à l’esprit : cette haine, cette fureur incontrôlable, la cruauté de mes actes, la surprise de mon géniteur lorsque la 1er goutte de sang gicla, les cries et plaintes de ce corps mutilé en convulsion, le plaisir que je pris à le voir vociférer de douleur, le supplice qu’il endura, son dernier soupire et cette rage incontrôlable qui me poussait à continuer cette acte cruel…


Mon acte, aussi odieux soit-il, était né de la combinaison du mépris, du dégoût et de la haine que je portais à cet être infâme et je venais à regretter… … … regretter que cette pulsion macabre qui avait été enfouie involontairement au plus profond de moi ne se soit pas manifestée plus vite.

 

 

MrTimmy

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 20:00

Ravisseuse Widow

 

 

           Comme chaque soir après une dispute avec son paternelle, Sylvia avait l’habitude d’errer dans le cimetière de son petit village. Peut de gens comprenait son besoin de se ressourcer dans ce lieu funèbre de nuit. Elle avait fini par connaître toutes les tombes de ce lieu, avec le nom de chaque personne qui s’y trouvait.

 

           Ce lieu pour elle était magique ; quels que soient ses problèmes ses larmes coulaient à flot, purgeant ainsi son corps de tous ses maux. Elle en ressortait à chaque fois apaisées et les larmes sèchent. Cette fois si, alors qu’elle se dirigeait vers la sépulture noire  de Mr Andrews l’une des plus vielles de ce cimetière, une ombre se déplaça… Cela ne pouvait être les chats habituels qui rodaient ici à la recherche de proies, non une personne se trouvait en ce lieu…

 

           A force de tourner et viré dans le cimetière elle finit par se retrouver derrière cette personne, tout de noir vêtu, se recueillait sur une tombe. Il finit par relever la tête, s’étant aperçu de la présence de Sylvia derrière lui. Il se retourna, surpris de trouver du monde dans cet endroit et surtout d’être fixé par une jeune femme.

 

           Tout deux restèrent quelques minutes sans bouger, contemplant l’autre. L’être inconnue d’un charisme surprenant était un être assez grand et dont sa carrure évoquait pour Sylvia un Dieu Grec. Ses cheveux longs et d’un noir intense lui donnaient un air ténébreux et mystérieux à souhait. Ses yeux étaient  d’un bleus si troublant qu’on y aurait bien laissé sa vie. Du noir avait été appliqué sur leurs contours afin de donner un regard soutenu à l'individu. Le teint naturellement pale de celui ci semblait avoir été renforcé par quelques crèmes se qui ne faisait qu’augmenter l’impression cadavérique qu’il dégageait. Quant à ses habits d’un style XIIXeme, ils épousaient bien les formes de son corps laissant ainsi entrevoir une belle musculature. Les vêtements étaient d’un raffinement exceptionnel et on pouvait admirer le travaille remarquable de leurs créateurs. Sylvia en reconnue l’authenticité du 1er regard. Elle était sous son charme. Il était rare dans son village de croiser des personnes raffinées étant comme elle fasciné par cette époque des beaux vêtements.

 

           Les lèvres fines de l’inconnu finirent par s’ouvrir, laissant s’échapper une voix grave et sensuelle :

           "Je ne pensais point qu’une si charmante créature puisse errer dans un cimeterre si lugubre de nuit… Ravie de mettre trompé…  

           - Et qu’elle nom porte la personne qui semblerait-il ai-je charmé ?

           - Mon nom ? Lucius, pour vous servire, gente dame."

           Et sur ce, il se courba tout en jouant avec sa cape. Ses façons amusèrent grandement Sylvia qui fini par en rire.

           " Faites-vous toujours dans le cliché !?

           - Cliché ?

           - Oui vos aires du XVIeme, votre nom, vos façons et comportements…

           - C’est tout moi ça… J’ai toujours eu du mal à m’adapter à cette époque, je dois avouer regretter mon siècle de vie…"

           Swann ne pu retenir un fou rire devant cette déclaration.

           "Vous voudriez me faire croire que vous n’êtes pas de ce siècle ! Non s’il vous plait, épargniez moi cette plaisanterie douteuse ! Après vous allez me dire que vous êtes un vampire… Non, arrêtons le ridicule…"

           Lucius ne répondit pas et garda un sourire amusé aux lèvres.

           "Je dois y aller maintenant il est tôt, ravie de vous avoir rencontré surprenante créature"

           Et il se dirigea vers la sortie du cimetière…

           Sylvia ne pu résisté par sa curiosité naturelle, mais aussi par l’attirance qu’elle avait pour cet homme, de lui demander s’il se reverrait à nouveau.

           "Je reviens me recueillir ici demain, si le cœur vous en dit…"

           Et il partit sans même se retourner.

 

 

 

           Le jour suivant passa et l’image du dandy de la nuit précédente était dans ses pensées. Le soir t’en attendue par Sylvia arriva et elle se dirigea vers le cimetière. Elle retrouva Lucius recueilli sur la même tombe que la nuit précédente. Elle connaissait cette tombe, c’était la plus ancienne du cimetière. La personne avait vécu au XVIIeme siècle, mais le nom avait disparu, érodé par le temps. Elle s’approcha de l’homme qui fini par se relever. Une larme glissait le long de sa joue.

 

           "Qu’avez vous donc ?" demanda Sylvia poussé par la curiosité.

Lucius sourit en guise de réponse. Ce petit sourire semblant amère laissa entre voir ses dents dont deux petites canines. Sylvia ne fut pas surprise outre mesure.

           "Cela à du coûter chère pour les travailler comme cela, il parait que cela fait mal ?

- Faire mal !? C’est le moins que l’on puisse dire ! Après pour ce qui est du prix…. Cela coût le prix d’une vie !" dit-il sur le ton de la plaisanterie. Et sur ce il se mit à rire.

 

           Ils continuèrent à parler de tout et de rien, Sylvia était déjà sous le charme de cet être mystérieux. Quand à lui, la beauté surprenante de son interlocutrice le laissait sans voix. Elle était assez grande, quasiment sa taille. Son corps était celle d’une déesse ; jambes et taille fines, corps svelte dont le bustier m’était en avant une poitrine délicate, quant à ses mains elles étaient l’incarnation de la grasse et du raffinement. Son visage ravissant ne pouvait laisser indifférent ; ses lèvres fines embrasaient en Lucius une envie irrésistible de leurs déposer un langoureux baiser. Et bien que son sourire était rare sur ses lèvres, il était toujours resplendissant lorsqu’il apparaissait. Ses yeux marron vous séduisaient en un regard et ses cheveux blond, fins et soyeux, courant sur ses tempes comme deux fleuves d'or, donnant à ce visage un air angélique. En la voyant  on aurait dis une reine avec son diadèmes qui ornait son corps, seul bijou présent sur elle.

 

           Cette nuit là, ils se séparèrent tardivement. Une fois de plus Lucius partie le 1er, mais lorsqu’il partie il ne pu résister à la tentation de lui donner un baisé. Sylvia n’en fut pas très surprise et y répondit aussitôt. Et sur ce dernier baisé ils se séparèrent. Sylvia passa une douce nuit dans son lit bien qu’ayant préféré passer le reste de la nuit dans les bras de son récent amant. En y réfléchissant, elle n’en revenait pas comme tout allait vite, elle ne cherchait pas trop a se raisonné, elle le désirait, et peut être était ce mieux de ne pas essayer de se raisonné ; après tout elle n’avait qu’une vie, autant en profiter et être dans une bulle avec lui.

 

            Les soirées s’enchaînèrent les une après les autres et elle le retrouvait toujours au même endroit, n’attendant que la nuit pour le retrouver. Arriva un soir où Lucius l’attendait devant l’entrer du cimetière. Elle se précipita comme à son habitude dans ces bras et l’embrassa passionnément. Il la regarda dans toute sa splendeur. Sylvia se rendit compte dans le regard de son amoureux qu’il avait une chose importante a lui déclarer. Elle se sépara de lui, attendant qu’il commence. Au bout d’un certain temps il lui dit d’une voix hésitante :

            "Aimerais-tu… aimerais-tu être avec moi…pour l’éternité ?"

 

En guise de réponse elle l’embrassa tendrement, comme à son habitude pour lui dire oui. Il approcha alors sa bouche près de la nuque de sa tendre et s’empressa d’enfoncer dans sa chaire ses deux canines. Un petit filet de sang s’écoula doucement sur l'épaule de Sylvia, tendis que ces yeux s’agrandirent de surprise ; elle se rendit compte à ce moment d’une chose : le mythe vampirique était une réalité, non point une simple légende. Depuis tout ce temps elle rencontrait chaque soir un vampire, elle qui croyait être en présence d’un simple être humain, passionné des époques passées et de mythe. Elle vit alors sa vie défilée sous ses yeux sans grand regret puisqu'elle serait avec Lucius, elle sentit cette sensation agréable lorsque l’on se vide de son sang, elle sentait une douce mort arrivé…

 

Lorsqu’elle perdit connaissance Lucius la déposa sur le socle d’une tombe, la laissant au repos et attendant avec impatience son réveille. Lucius n’avait essayé cela qu’une fois, et le résultat avait été désastreux ; il avait brisé le coup de la jeune fille qui se trouvait dans la tombe sur la quelle il se recueillait depuis quelques temps maintenant. Là il savait qu’il n’avait pas échoué, mais la transformation l’inquiétait….

 

Il ne voyait point de petites canines apparaîtrent, son teint était livide mais il virait au bleuté. Il se pencha sur elle, et lui passa la main dans le dos, afin de la relever. A cet instant il sentit se former une excroissance au niveau des omoplates. Il ne comprenait pas… Une harpie naissait… Non cela ne pouvait être ! Pourquoi !? Pourquoi ne devenait-elle pas une vampire !? Où avait été son erreur !?

 

Il contempla alors sa transformation, désespéré… Bien que cette transformation fut extraordinaire il était tant troublé que le spectacle qui s’offrait a lui le laissa de marbre. Le désarroi l'avait entraîné dans son tourbillon, et plus rien ne comptait pour lui. A tel point qu'il ne se rendit pas compte que l'aurore arrivait…

 

Lorsqu'il s'en rendit compte il était bien tard; ses membres commençaient à se décomposer. Affolé il balaya du regard les alentours cherchant un coin où se mettre à l'abri mais en vain. La douleur commença à le pétrifier, elle se fit de plus en plus intense dans chacun de ses membres. Il examina une dernière fois ses mains tombant en lambeau, effrité au contacte du soleil, puis son regard désespéré se porta sur Sylvia.

 

Elle commençait juste à émerger de son court repos de mort, lorsqu'elle entendit Lucius affolé. Elle ouvrit alors les yeux, regardant autour d'elle, elle vit Lucius se décomposer à grande vitesse. Bientôt ne resta de lui que des cendres. Pendant toute sa décomposition les larmes de Sylvia avaient coulées. Des larmes non pas de tristesse mais de colère; il lui avait menti. Il lui avait promis qu'ils seraient à jamais ensemble et à présent elle se retrouvait seul. Il était comme les autres hommes; plein de promesses et sans aucune parole.

 

Elle ne pouvait plus déverser sa colère sur Lucius si bien qu'elle la déversa sur tout homme l'approchant. Au fur et à mesure les châtiments qu'elle exerçait sur ces pauvres créatures étaient de plus en plus pervers et il ne lui fallait qu'un regard pour embraser le cœur des hommes. Elle se nourrissait de leur souffrance, elle se délectait de les voir dépérir par amour. Bientôt elle abandonna son nom pour adopter le nom de Ravisseuse Widow. Tout comme ce nom, elle traversa les âges répandant ainsi tristesse sur les hommes. Mais jamais sa colère contre Lucius ne fut étanchée…

 

MrTimmy

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 20:00

Agonie de la Franchise

  

            Je me voyais l'autre soir, alors que je parlais seul à voix basse, face à ma solitude. Peur de ne plus pouvoir parler, je m'étais imposé de fixer mon regard sur celui de l'autre qui n'était finalement que moi. Je me souviens avoir eu si peur… son regard semblait se changer, se métamorphoser, il n'était pas un homme, il était quelque chose, mais pas un homme. Mais cette pensée incohérente, bien vite je l'ai éloignée de moi, elle me glaçait les sangs, elle m'obligeait à concevoir quelque chose d'impossible… depuis si longtemps l'on m'affirme que je suis moi, et que je suis un  être humain… et pourtant, rien était possible… que la contradiction… J'étais face à ce cruel problème… Comment trouver le vrai ? Où le chercher ? Et face à ces questions, une fois de plus, je me suis retrouvé seul. Mon reflet étrange, presque étranger ne m'aida pas… il me toisait du haut de son regard prétentieux, me défiant de trouver une quelconque vérité, une quelconque réponse aux questions qui me tourmentaient. Je suis resté, cette nuit-là, entre réalité et sommeil…


            Lorsqu’au levé, je parlai à ma mère, ce fut pour découvrir ce secret ignoble qu'elle se cachait à elle-même… Elle me parlait parce que j'étais là, et parce qu'il était chose courante de le faire… j'eus un mouvement de recul, je m'en souviens, et sans doute qu'elle le constata, car elle sembla prendre conscience de quelque chose. Elle me toisa elle aussi, à la manière de mon reflet le soir précédent, mais bien vite, elle repartit dans une discussion sans intérêt. Ainsi va la vie en famille… rien de moins que le désintérêt ne peut s'offrir aux pauvres âmes prisonnières de cette situation… Puis c'est alors que cela commença… la série de questions personnelles mettant mal à l'aise. Je me souviens les avoir écoutées, ces questions, et n'en avoir perçu aucune ne pouvant vivre sous la houlette de la franchise. Toujours d'une façon détournée, feignant l'innocence quelquefois, feignant l'étonnement aussi, les questions tombaient. Je me souviens de cette haine que je lui ai vouée… je la connais depuis si longtemps, lui est-il impossible de me parler librement ?


            En fait, je suis conscient que ce n'était pas tellement à elle que je vouais tant de haine… j'enrageais simplement de cette solitude implacable présente en chacun de nous… Je me suis simplement dis que si une personne ayant vécu à mes côtés depuis ma naissance n'était pas capable de me parler en toute franchise, alors qui serait à même de le faire ? Cette question, je l'ai retournée en mon esprit maintes et maintes fois depuis, et j'en suis arrivé à ce jugement, larguant pessimisme et incertitude… Il m'est impossible de savoir si oui ou non, un jour j'aurai une discussion libre… Je me suis dis que c'était impossible, car en chacun de nous, résonne cette petite voix qui ne veut décidément rien partager.

 

MrTimmy

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 11:00

Trahison

 

 

Edwin ne l’aurait jamais cru… Pourtant elle l’avait fait, en dépit de toutes promesses… Comment avait-elle pu le trahir comme ça ! Tous ses efforts pour la rendre heureuse, tous les sacrifices qu’il avait fait pour elle, tout ça pour…. rien…

 

« Je te le promets mon amour ! Ne t’inquiète pas, n’ai pas peur, je te le promet ! Je suis tellement bien avec toi ! » Avait dit Sacha… et lui l’avait cru… Ces mots raisonnent encore dans sa tête, il se souvient encore du bonheur qu’il éprouvait lorsqu’elle lui répétait ces paroles… Personne n’aurait pu prévoir cette trahison... Il s’était absenté toute une matinée… mais il n’aurait pas du… Maintenant il le regrette amèrement…

 

Son visage si pur, son regard si intense, son sourire rayonnant, son attitude gracieuse évoquant celle de l’Archange Gabriel… tout cela désormais il ne le verra plus… Elle n’avait eu aucune raison de faire ça… du moins il ne souhaitait pas essayer d’y voir un acte réfléchi…

 

Pourquoi !? Cette question lui revenait à chaque fois en plein fouet, mais restait à chaque fois sans réponse… Il avait pourtant bien vu le changement qui s’était effectué depuis leur rencontre jusqu'à ce jour… Ce ne pouvait pas être du bluff !!! Tous ces mots d’amour, ces caresses, ces baisers… il n’avait pas pu se méprendre à ce point ! Elle était devenue de plus en plus radieuse jour après jour jusqu’à ce qu’elle en soit resplendissante. Cela ne collait pas… Pourtant elle était là, devant lui assise dans un coin de la pièce…

 

Cette question sans réponse continuait à lui marteler les tempes et son désespoir finît par s’en mêler le faisant fondre en sanglot. S’abandonnant à son désespoir, il la maudit de tout son amour. Lorsque la marée de sa colère reflua, le laissant s’échouer dans la lassitude et la détresse, il releva ses yeux remplis de tristesse où s’échappait un torrent de larmes.

 

Il se rendit compte à ce moment là que sa bien-aimée tenait fermement dans le creux de sa main un morceau de papier. Il le prit délicatement de la main gantelet de rouge de son amour et le lu :

 

« Excuse-moi mon amour, j’étais trop heureuse, il fallait que cela cesse… »

 

Il détacha ses yeux du message et posa son regard sur son amour. Son visage était semblable à un linge de soie blanc ; fin et délicat. Dans ses yeux pourtant clos résidait une petite lueur d’amour imperceptible pour tous, que seul lui pouvait percevoir. Ses lèvres fines et délicates étaient recouvertes d’un petit sourire lui offrant, même dans le plus profond des sommeils, une beauté inégalable…

 

                Là s’arrêtait son chemin, pendant que celui d’Edwin continuait dans le plus profond des désarrois…

 

 

MrTimmy

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 11:00

Face à la Mort

 

 

             Hier j’ai aperçu la Mort. Elle était vêtue d’une toge noire qui laissait entrevoir sous une capuche le visage d’une jeune femme d’une beauté inégalable. Sa main gauche décharnée tenait une faux imposante où l’on voyait le long du manche ruisseler un sang encore tiède. Sa main droite squelettique tenait quant à elle fermement par les cheveux la tête d’un homme défigurée par la terreur. De son cou tranché gisait à flots un sang d’un rouge écarlate. Lorsqu’elle me croisa, aucune peur ni même inquiétude ne m’envahirent, seulement un bonheur qui m’était jusqu’alors inconnu. En me voyant, elle se contenta de me lancer un regard dédaigneux et alla d’un pas silencieux vers un brouillard illusoire où sa silhouette se perdit dans les ténèbres.

 

             Aujourd’hui j’ai vu la Mort. Elle s’approcha de moi dans un silence et une grâce divine. Sa faux était recouverte d’un sang coagulé, preuve qu’elle n’avait pas servie depuis la veille. Son visage ne trahissait aucune émotion. Elle finit par me sourire, et quand la Mort vous sourit la seule chose que vous pouvez faire c’est de sourire à la Mort. Elle s’avança encore de quelque pas et s’immobilisa. Elle déplia les phalanges de ses doigts crispés sur le manche de la faux et me présenta sa main en décomposition. Elle se trouvait désormais suffisamment près pour que je puisse sentire l’odeur putride que dégageait sa lame.

 

             La Mort était là, face à moi, m’invitant à la suivre. J’attendais qu’elle vienne à moi avec impatience, pourtant elle ne bougea pas. Je la désirais plus que tout, elle était là le seul et unique moyen me permettant de me délivrer de cette pathétique existence. Pourtant, à ma grande surprise, le courage me manqua pour prendre place à sa droite. Avec amertume, elle me tourna le dos et s’éloigna pour rejoindre sa demeure, au tréfonds des Abysses.

 

             Quel  cruel destin qu’être condamné à vivre !

 

 

MrTimmy

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 21:06

 

Un nouveau jour pour Nimara… fade… encore... Un espoir d’échapper à sa vie qu’elle saisie lui fait emprunter un chemin tortueux que peux connaissent… mais où mène t’il ?

 

>> Lassitude - Partie I <<

>> Lassitude - Partie II <<

>> Lassitude - Partie III <<

>> Lassitude - Partie IV <<

>> Lassitude - Partie V <<

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 21:05

Lassitude

 

Doucement dans le jardin se lève le soleil cependant aucun son n’est audible et Nimara se demande ce qui lui arrive, elle se tourne vers la lueur pale de l’aube et le soleil lui brûle les yeux. Puis le souvenir lointain mais présent de sa solitude revient lui laissant une pensée douloureuse à l’esprit. Maintenant des flashs arrivent, ses amis, sa vie, mais aussi la mort.Toute tristesse s’efface alors de ses pensées pour ne laisser paraître que la satisfaction du moment présent.


 

Elle se dit que rien n’a plus d’importance maintenant, petit a petit elle se rappelle la soirée de la veille, la fête sur la plage, tout se passait bien, pour le mieux même. Le fait que le garçon qu’elle aimait éperdument l’ai quitté ne lui apparaissait plus que comme une vision lointaine sans couleurs ni sentiments. Bientôt elle songea de nouveau à tout ceci et comme un éclair elle se rappela la sonnerie de son téléphone.

Alors la mémoire lui revint, la police, l’accident, sa famille.


Nimara qui s’était alors relevé s’écroula, elle eut l’impression que plus rien n’existait sous elle, les souvenirs lui affluèrent alors à l’esprit par centaine, elle, à terre, pleurant toute les larmes de son corps, prenant conscience de sa parfaite impuissance vis à vis des événements : son père, sa mère et sa sœur étaient mort. Elle s’était alors réfugier dans son appartement croyant y trouver une quelconque consolation. Pourtant une fois seule, la tristesse l’avait accablé plus fort encore.


C’est ainsi qu’elle se dit qu’un bain chaud lui permettrait de se laver de toute cette vie qui n’avait était ponctué depuis un certain temps que part des échecs cuisants et répétitifs. Sa tristesse était telle qu’elle n’arrivait même plus à penser, ses membres dans l’eau chaude étaient figés autant que sa pensée. Pourtant lorsque sa tête tourna d’un mouvement brusque à cause des hoquets de ses pleurs qui n’en finissaient plus, son regard tomba sur un objet qui lui parut alors comme salvateur, tel une clé qui lui permettrait de s’échapper d’un monde de brume et de désespoir. Au milieu des flammes de ses pensées elle prit cette clé fine et miroitante, la retira du rasoir et ouvrit la porte. Le dernier souvenir qu’elle eut alors de cette soirée fut cette couleur rouge qui glissait dans l’eau telle une brume dense et profonde, puis tout son esprit plongea dedans …

 

>> Lassitude Partie II <<

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